Le ciel est partout

De : Jandy Nelson
Page : 400
Je n'ai pas accroché directement, j'ai du attendre au moins 100 pages pour que l'histoire commence à m'intéresser mais une fois que j'ai accroché c'était pas pour de faux. J'ai bien aimé le fait que le personnage principal n'était pas que gentil et sans défaut, on pouvait lui reprocher des actions, on pouvait la détester, avoir de la pitié pour elle et des fois l'apprécier. Mais ce qui m'a le plus plu c'était quand elle écrivait des magnifiques poèmes sur n'importe quel support par exemple : une enveloppe coincée sous le pneu d'une voiture, sur les murs des toilettes. Elle fait souvent attention à quelques détails amusants, qu'ils le sont encore plus quand elle les mentionne. Lennie (personnage principal) nous fait part de ses nombreux moments de réflexion et de son chagrin. Elle compare sa vie avec et sans sa soeur ou bien l'imagine, si elle était encore là. Je suis déçue car j'aurais aimé savoir comment sa soeur était morte mais elle nous dit seulement que c'était pendant que Bails (sa soeur) jouait la pièce Romeo et Juliette. Pareil pour sa mère qui est partie il y a longtemps, elle pourrait peut être revenir mais ça ne passe pas. D'un côté, c'est dommage mais de l'autre, ça ne fait pas trop cliché. Les cinquantes dernières pages ont été les plus dures pour moi même si l'ensemble du livre est assez triste.
7.5/10